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Pour une augmentation des salaires et la reconnaissance de nos qualifications et de nos métiers

Les batailles menées en 2022 pour les salaires nous ont permis d’obtenir plusieurs avancées :

de façon générale : une augmentation de 100€ des TB pour les OETAM et 3% pour les cadres de façon spécifique pour certaines catégories de personnels.


Elles constituent une étape dans notre objectif de reconquête des salaires.


Lorsque la CGT a été force de proposition sur des projets construits en interne, les effets sur la négociation sont plus satisfaisants pour les salariés, que lorsqu’elle est contrainte de simplement réagir aux projets de la direction.


L’augmentation générale des salaires

Evolution des salaires

Il faut dans un premier temps garantir que les salaires suivent l'augmentation des prix.

Chaque année, au moment des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), les traitements de base doivent être réhaussés, a minima, au niveau de l'inflation.





Malgré le fait que certaines grilles spécifiques ont été créées, elles n’ont pas remis en cause l’homogénéité du statut ni nécessité sa révision.

Le statut du personnel :

• une caractéristique essentielle de l’entreprise

• objet d’attachement du personnel

• une garantie collective de la rémunération


Il a été maintenu sans modification majeure malgré deux lois de transformation du statut juridique de l’entreprise.

• Ce statut, dérogatoire par rapport au droit privé, se justifie par les missions de service public confiées à ADP.

• Le statut est important aux yeux des salariés : plus avantageux que le droit commun du travail et associé à des métiers spécifiques et reconnus comme tels.

• Il nous garantit un traitement collectif homogène des personnels.

• Il est protecteur des éléments substantiels des rémunérations compte tenu de la complexité de la procédure de révision du statut


Nous proposons de travailler sur l’évolution de l’ensemble des grilles de rémunérations associées à une revalorisation et une évolution de nos métiers au cœur du service public aéroportuaire.

Evolution des grilles de rémunération.
Plusieurs hypothèses semblent envisageables :
  • Partir de l’indice de la « grille pompiers » pour redéfinir toutes les grilles. Base de travail existante (grilles pompiers négociées en 2022), effet de progression immédiat sur les grilles

  • Créer de nouvelles grilles pour tous en définissant de nouveaux intervalles entre échelons. Valorisation des qualifications et savoir-faire. Nouvelle dynamique et perspectives d’évolution. Favorise le recrutement et la mobilité. Elle nécessite un travail important, pour à la fois respecter un équilibre d’ensemble et reconnaître les spécificités des métiers.


Quelle que soit l’hypothèse de travail retenue, il faudra intégrer l’indispensable redéfinition d’un échelon « seuil ».

Constat

Suppressions successives des échelons inférieurs au 116 du fait de l’externalisation de certaines activités et de l’absence de la réévaluation au niveau du smic des échelons 110 à 114.



Conséquence

L’échelon 116 correspond à une rémunération au SMIC pour des agents d’exécution

qualifiés ou principaux dont ouvriers professionnels.


Propositions

  • Considérant qu’un travailleur avec peu de qualification est au smic, il faut réintégrer l'échelon 110 sur la valeur du smic.

  • A partir de cette base, l'ensemble des grilles doit être réévalué. Ce réajustement permettrait à tous les salariés de bénéficier d'une augmentation.

  • C’est une étape dans la reconnaissance des qualifications

  • Cela permet également de recruter des personnels sans expérience ou moins bien qualifiés qui pourront être formés par l’entreprise.


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