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GRANDES GAGNANTES : LE RETOUR.


Le 8 mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

La Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, s’est imposée comme un temps fort de mobilisation pour les féministes au-delà des récupérations politiques et marketing contemporaine. Cette journée offre un coup de projecteur salutaire sur les inégalités persistantes et les chantiers qu’il reste à mener.


« L’idée de cette Journée est née de la confluence des luttes féministes et de l’Organisation internationale des travailleurs », analyse l’historienne Mathilde LARRÈRE.


Un rendez-vous annuel que la déferlante MeToo, depuis 2017, a investi d’une vigueur nouvelle et inscrit dans l’histoire.


La CGT appelle à la grève féministe en solidarité avec les femmes du monde entier, notamment iraniennes, afghanes et kurdes qui subissent une remise en cause de leurs droits fondamentaux et qui payent parfois de leur vie leur résistance acharnée à l’oppression.

En France, le Gouvernement s’attaque de nouveau et frontalement aux femmes avec une réforme des retraites, qui va les percuter de plein fouet. Au cœur de la lutte contre cette réforme, le 8 mars est l’occasion de mettre sur le devant de la scène la situation et les revendications des femmes et d’amplifier la mobilisation.


Le 8 mars 2020 a été la dernière manifestation avant l’enterrement de la réforme des retraites à points ! Faisons du 8 mars 2023 celui du retrait de cette nouvelle réforme de régression sociale majeure. Le 8 Mars c'est la CGT avec les associations féministes sous une même bannière.


À chaque fois que l’on repousse la durée de cotisation requise, on la rend toujours moins atteignable pour les femmes !


Les femmes rencontrent plus de freins et de difficulté à valider une carrière complète : la charge de la famille, le temps partiel subi, tous ces évènements sont autant de moments venant impacter la carrière professionnelle des femmes. Les femmes ont donc des carrières plus facilement fragmentées que les hommes.

En moyenne, avec la réforme des retraites, les femmes travailleront sept mois supplémentaires, contre cinq mois pour les hommes.

Aujourd’hui, la pension moyenne perçue par les femmes est inférieure de près de 40 % à celle des hommes. Si l’on tient compte des pensions de réversion et de la majoration pour enfants, la retraite moyenne des femmes est inférieure de 25,2 % à celle des hommes.

Il résulte aussi des effets des réformes successives : les femmes ont été les premières pénalisées par l’allongement de la durée de cotisation, l’application de la décote et le report de l’âge légal de départ en retraite.


D’un report de l’âge de départ à 65 ans plongerait davantage les femmes dans la précarité.

N’oublions pas que rendre l’égalité salariale et professionnelle effective, permet non seulement de mettre fin à une injustice flagrante mais aussi de dégager des ressources supplémentaires pour financer le système de retraite.


La CGT porte des propositions pour réellement permettre aux femmes de partir à la retraite dès 60 ans avec des niveaux de pension très fortement revalorisés. Augmenter les salaires des femmes à travail égal au niveau de celui des hommes représenterait plus de 5,5 milliards d’euros par an de recettes supplémentaires pour financer les retraites !

La CGT s'engage au niveau national mais aussi aux Aéroports de Paris.

La CGT participera aux négociations pour un nouvel accord sur l'égalité professionnelle où seront traités également les questions de parentalité.


Nous avons déjà dans le cadre du préavis de grève pour la journée du 8 mars porté partie de nos revendications auprès de la direction :

- Retrait du projet de réforme des retraites 2023 ;

- Mise en oeuvre de la réelle égalité salariale entre les femmes et les hommes ;

- Mise en place d'un congé menstruel ;

- Paiement des cotisations sociales à 100 % pour les salarié.es à temps partiels ;

- Mise en place d'un index des inégalités professionnelles sans seuil de tolérance et avec un barème permettant une vraie prise en compte des inégalités salariales ;

- Mise en place d'une formation obligatoire à TOUS et TOUTES les salarié.e.s sur les environnements sexistes et le harcèlement ;

- Prise en compte des questions de charge mentale dans les plans d'action QVT et SST et l'état d'absentéisme ;

- Instauration d'un système solidaire de partage du travail par une réduction du temps de travail (32 heures) avec maintien des rémunérations permettant un meilleur équilibre vie professionnelle/vie familiale ;

- Mise en place de mesures spécifiques pour les mobilités et les passerelles permettant la féminisation des métiers "techniques" ;

- Evaluation genrée des risques dans l'établissement du DUER et le calcul de la pénibilité ;

- Mise en place d'outils permettant une déconnexion mesurable en relation avec la charge du travail domestique.


La CGT Aéroports de Paris revendique l'égalité au travail et dans la vie !


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