A l'appel de la CGT, ce sont des centaines de salariés des plateformes franciliennes, d'ADP, d'Air France et des entreprises sous-traitantes..., qui ont répondu présent pour faire de ces journées une nouvelle démonstration du refus de la politique désastreuse que les dirigeants veulent mettre en place. Le projet de modification des contrats de travail visant à amputer nos salaires sous la menace de licenciements n'a aucune justification économique.
Comment peut-elle s'appuyer sur des motifs économiques quand le Groupe ADP a réalisé pour 1,6 milliards d'€ d'investissements financiers à l'international en 2020 et 2021 et que l'entreprise dispose actuellement d'une trésorerie de 2 milliards d'€ ? Comment peut-elle justifier un motif économique quand la crise n'est que conjoncturelle et que le retour du trafic permettra très rapidement de retrouver un Chiffre d'Affaires conséquent et un EBITDA de 900 M€ pour 2022, qui pourrait atteindre ou dépasser 1 milliard d’€ en 2023 ?
C'est une erreur qu'il va falloir corriger puisque la direction et l'actionnaire majoritaire n'ont visiblement pas l'intention de changer de méthodes.
Les conquêtes sociales d'hier devront être préservées avec les mêmes moyens et les mêmes méthodes qu'il avait fallu mettre en œuvre pour les obtenir : c’est-à-dire la lutte salariale et syndicale, et la grève. Cette direction sera tout ou tard confrontée à la réalité sociale qu'elle a trop longtemps ignorée.
Comentários